Vue aérienne de Paris

FSA-SA (ex chsct pour DSDEN et Rectorat)

 

Ordre du jour :

  1. Organisation du télétravail dans les services académiques
  2. Présentation du projet X24 et point sur les chantiers en services académiques
  3. Rappels des principes du remplacement des personnels administratifs dans les services académiques.
  4. Parcours de formation des nouveaux arrivants dans les services académiques.
  5. Questions diverses

Etaient présents la FSU (3), FO (2), Unsa (2), CGT (1) et CFDT (1)

Le quorum est atteint, la FS-SA est présidée par M. Cherfi (SGA) et la secrétaire de la FS-SA Mme Houria BOUKHEMLA

Déclaration liminaire de la FSU, puis de FO.

En réponse à notre déclaration liminaire, M. le SGA intervient sur la problématique RenoiRH. Effectivement, le problème est national, ce qui occasionne des retards et du travail supplémentaire. Une assistance académique est mise en place et la situation évolue. En soutien aux divisions concernées, une reconnaissance (indemnités ?) est actée ainsi qu'un renfort de la DSI. Cette question sera de nouveau abordée lors du prochain CSA. Pour les groupes de travail (GT), Ils attendaient la publication de la circulaire sur le télétravail, mais les GT auront bien lieu. Pour la mobilité "contrariée", de la bienveillance sera accordée, mais sur justification. Concernant les questions VSS, il ne faut pas hésiter à les interpeler... Quant à Andjaro, cela sera abordé dans les questions diverses.

1/ Télétravail

 

2/ Projet X24

Il n'y aura pas de flexiposte ni d'open space. Il y aura un semi-cloisonnement avec un maximum de 4 postes par espace. Des espaces de détente seront prévus. Les formations se dérouleront en dehors du rectorat en raison de la réglementation.

Nous soulevons plusieurs points, dont un concernant le semi-cloisonnement qui, d'après la diapositive projetée, ressemble davantage à un open space qu'à un semi-cloisonnement : un pot de fleurs de 60 cm sans feuillage n'est pas une cloison !
En examinant l'ensemble du projet, nous constatons qu'il est visuellement attrayant, mais nous nous interrogeons sur sa réalisation effective. La FSU avait demandé une restauration interministérielle pour bénéficier de l'aide et du financement du SIAS et de la SRIAS. Pendant des années, on nous a dit que cette demande était prise en compte, pour finalement nous annoncer que les repas seraient servis en liaison froide et non préparés sur place.

Sur les diapositives des espaces de détente et des salles de "concertations/échanges", il semble que les personnes à mobilité réduite n'aient pas été prises en compte. Nous ne parlons pas seulement des fauteuils roulants, mais aussi des difficultés rencontrées par les agents RQTH pour s'asseoir sur des tabourets hauts, par exemple.

On nous répond que la définition d'open space n'inclut pas le semi-cloisonnement, même s'il est de faible hauteur et que c'est une demande de collègues qui ne souhaitent pas être seul.es dans leur bureau. Pour les personnes à mobilité réduite, c'est effectivement une omission de leur part, mais ils en tiendront compte en privilégiant des salles plus accessibles si nécessaire.

3/ Principe de remplacement

 

 

 

 

...

 
Déclaration liminaire de la FSU

 

En préambule à la déclaration liminaire, nous dénonçons le choix fait par le ministère de refuser de mettre aux voix les textes P, qui ont un impact sur les écoles et les établissements publics locaux d'enseignement (EPLE). Cela aura inévitablement des répercussions sur leur fonctionnement et sur l'organisation des services. Il s'agit d'une tentative de passage en force de la part du gouvernement, similaire à celle de la réforme des retraites, que nous demandons toujours de retirer.

La formation spécialisée spéciale académie, mentionne à l'ordre du jour des points relevant, selon nous, du Comité de suivi académique (CSA) Cela suscite des questions quant à l’aspect réglementaire puisque les deux instances diffèrent en termes de représentants du personnel. Est-ce que ces points seront représentés dans le prochain CSA spécial académique ?

Ce sont de nouvelles instances et peut-être faut-il un temps d'adaptation, mais nous davantage de vigilance.
Nous constatons qu'il n'y a aucune communication sur l’existence de la formation spécialisée spéciale académique. Aucune adresse e-mail affichée, aucun contact contrairement à ce qui se fait au niveau académique et départemental.
Pourquoi aucune visite de services n'est-elle programmée ?
Pourquoi les moyens de décharge n'ont-ils pas encore été communiqués aux représentants du personnel ?
 De nombreux services sont en phase de transition en raison de nouveaux outils ? Cela cela remet en question la nature des missions des collègues, voire détériore leurs conditions de travail avec l'application Renoir RH, Andjaro, etc.
Les dysfonctionnements qui en découlent touchent un grand nombre de collègues à différents niveaux, que ce soit sur le plan professionnel (absence d'arrêté de titularisation, de reclassement, etc.) ou pécuniaire (impossibilité d'obtenir des crédits, un logement, etc.). Cela engendre également des risques psychosociaux pour les collègues qui se retrouvent dans l'incapacité de répondre aux demandes légitimes et des heures à ne plus les compter dans un stress constant.

Dans le cadre des violences sexistes et sexuelles, nous avons été interpellés par des collègues d'un service du rectorat et nous demandons à quel niveau l'intervenante référente VDHAS doit intervenir, y compris dans notre instance. Nous dénonçons l’absence d’actions auprès des collègues concerné (pas de rencontre, pas de prise de nouvelles de leur état, pas de convocation ou d’invitation auprès de la médecine de prévention, protection fonctionnelle très tardive voire trop tardive pour des collègue)

Des créations de postes ont été annoncées tardivement en catégorie A pour les services administratifs. Aucune instance réglementaire n’a encore été tenue pour formaliser le nombre, la répartition, la nature de ces postes.

Nous interviendrons sur les différents points de l'ordre du jour, notamment les demandes de révision de la circulaire sur le télétravail. Dans les questions diverses sur, entre autre, l’avenir du service des bourses et sur la gestion des moyens de remplacements avec l’application Andjaro.

En conclusion, nous demandons toujours qu'un groupe de travail soit mis en place sur le télétravail en EPLE, sur les fondés de pouvoir, sur le compte épargne-temps en EPLE. Cela fait bientôt deux ans que nous le demandons. Nous souhaitons également qu'un groupe de travail ou un point soit ajouté sur la requalification des postes et des emplois.

 Nous demandons que la situation des collègues qui demandent un détachement ou qui ont des situations familiales particulières, entre autres, ne se heurte pas systématiquement à un refus, sous prétexte d'avoir moins de deux ou trois ans sur leur poste, lorsqu'ils font leur demande de mutation ou de détachement. Cela concerne souvent des populations fragilisées ou dans des situations particulières qui souhaitent, par ailleurs, le plus souvent rester dans l'académie. Le ressenti est d'autant plus vif que des postes à niveau de responsabilités bien plus élevé au Rectorat semblent être exonérés de cette mesure de blocage de durée sur postes.