Une foule participe à une manifestation

Pétition: Une prime de fidélisation 93 plus juste pour les agent​·​e·s de l’éducation nationale !

Saisine du recteur de l'académie par la FSU Courrier recteur académie Créteil

Pétition en ligne à l’initiative de la FSU93, de la CGT Educ’action93 et Sud Education 93 : http://chng.it/w9cyPdJhYH

Prime de 10.000 € de fidélisation pour les agent·es de l’Éducation nationale dans le 93 :

•  contre l’injustice faite aux laissé·es-pour-compte !

•  contre l’iniquité faite aux retraitables et aux affecté·es avant le 1er septembre 2019 !

•  contre l’inégalité faite aux femmes et l’inhumanité pour certains congés !

Nous dénonçons l’exclusion totale que subissent des agent·es pourtant au contact quotidien du public : celles et ceux qui assurent l’accueil de publics à la DSDEN, les secrétaires de circonscription dans le 1er degré, en CIO et en CMS, les directeur·trices de CIO, les PsyEN EDO du CIO auprès du Tribunal de Bobigny, les coordonnateurs·trices REP / REP+, les assistant·es de service social du personnel et ceux et celles mis.es à mises à disposition de la MDPH, les enseignant·es affecté·es à l’hôpital, les conseillers techniques EPS et sport scolaire et directeur et adjointe UNSS…

Le décret doit être immédiatement modifié afin que ces agent·es soient éligibles à cette prime !

L’annexe 2 de la circulaire ne prévoit que 2 000 € pour les agent·es déjà en poste au 1er septembre 2020 et ayant déjà au moins 4 ans d’ancienneté dans le département s’ils·elles partent avant 2025. Voilà comment on récompense et on fidélise celles et ceux qui ont le plus d’expérience auprès des élèves des quartiers populaires !

Nous exigeons une autre lecture du décret et une nouvelle circulaire intégrant la progressivité du versement de la prime avec 2000 € si départ en 2021, 4000 € en 2022, 6000 € en 2023 et 8000 € en 2024 afin de fidéliser et récompenser ces agent·es qui ont beaucoup donné aux élèves du département !

La circulaire rectorale précise la nature « des interruptions de services liées à des congés ne plaçant plus l’agent en situation d’activité » avec notamment le congé parental, congé longue maladie, congé proche aidant… Si le congé dépasse 4 mois, cette durée ne sera pas comptabilisée et repoussera d’autant le versement de la prime. Concernant le congé parental, c’est clairement une inégalité de plus faite aux femmes, qui prennent le plus souvent ce congé. Concernant le congé de longue maladie ou de proche aidant, nous constatons une fois de plus l’inhumanité avec laquelle sont traité·es des agent·es qui, évidemment, n’ont pas choisi d’être gravement malades ou de s’occuper d’un·e proche qui en ont besoin.

Ces congés ne doivent plus être considérés comme des interruptions d’activité !

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